lundi 29 juin 2015

Liseuse, mon amour...


Pourquoi suis-je passée à la liseuse ? 

Pour être honnête, au premier abord lire sur « une tablette » ça ne me tentait pas du tout. Je trouvais que c’était dommage de ne pas avoir la jolie couverture, j’adore corner mes pages histoire de dire « toi, je sais que je t’ai lu tout entier ». 
Mais voilà, je lis beaucoup et au bout d’un moment j’ai commencé à manquer de place (et oui, ma bibliothèque est petite, mon chez moi n’est pas assez grand pour en mettre une deuxième et j’ai déjà envahit l’appartement de mes parents avec un bon nombre de mes lectures). Je devais trouver une solution à ce problème. La majorité de mes livres ayant étaient bien maltraités par mes soins (je ne suis pas du tout soigneuse quand il s’agit de cahier ou de livres) je me vois mal tout revendre, et puis je n’en ai pas envi non plus (se sont presque mes bébés quand même !). 
Entre temps, les liseuses semblaient s’être améliorées et je voyais de plus en plus de gens avec dans le métro.
Je me suis dis : quand même, ça pèse moins lourd dans le sac, prend moins de place à la maison, ça ne gâchera pas de papier (sauvons les arbres ! \o/ ), ça me coûtera moins cher en livre aussi… bon je suis prête à essayer ! 

Mais du coup, que choisir ? 
Plusieurs solutions s’offrent alors à nous :

-Acheter une tablette (par exemple Ipad, galaxy tab etc etc..), télécharger l’application Kindle par exemple et avoir ainsi les livres, et les applications d’une tablette !

-Prendre une liseuse dédiée aux livres, faire son choix parmi la myriade de liseuses proposées sur le marché. 

Acheter une tablette? 

Ayant déjà une tablette, j’ai commencé par télécharger l’application Kindle (qui est gratuite) et j’ai commencé par relire des classiques de la littérature (beaucoup de classiques sont gratuit via l’application). 
C’est vraiment pas mal du tout, vous avez le choix parmi tous les ebook proposés par Amazon, tout ça dans une application, c’est vraiment top ! 

Seulement j’ai trouvé quelques points négatifs :

-un peu difficile pour ma tablette d’afficher une page toute blanche sans user la batterie, donc il fallait que je la recharge plus souvent que d’habitude.

-il y avait beaucoup de reflets donc je ne pouvais pas lire au soleil.

-Je ne me sentais pas très à l’aise de lire sur ma belle tablette dans le métro car elle est assez grande (12 pouces).

-Quand je lis, je lis. Je ne veux pas  être déconcentrée parce que je viens de recevoir un email ou parce qu’on me parle sur Facebook. 

C’est surtout ma tablette qui n’est pas du tout adaptée à la situation. Il y a des tablettes dotées d’écran antireflets, avec une très bonne autonomie, une taille très correcte (7-8 pouces) et qui du coup peuvent parfaitement faire office de liseuse !   Par exemple la Samung Galaxy tab S est vraiment parfaite pour ça. 
Mais je ne voulais pas racheter une tablette (la mienne me convient parfaitement pour ce que j’en fais), puis, comme dit plus haut, je ne veux pas être déconcentrée par les réseaux sociaux lorsque je lis. 

Passons à la liseuse \o/ 
Mais du coup, que choisir ? 

J’ai un peu hésité entre la Kobo de la FNAC et la Kindle d’Amazon. C’est vrai que la Kobo était assez séduisante. 
Cependant j’avais déjà des ebook achetés via mon application Kindle (et je savais que je pourrai les retrouver via mon compte sur la kindle) et qu’il  avait des réduction pour la kindle tactile toute simple chez Amazon (je l’ai eut autour de 49€, la kobo me serait revenue autour de 79€). 
Me voici donc avec une jolie Kindle ! 
Cependant, si vous hésitez vraiment entre kobo et kindle, les critiques pour les deux marques sont bonnes et il y a un grand choix d’ebook quelque soit votre décision ! 
Les avantages :
-écran mat, on peut lire en plein soleil il n’y a aucun reflet !
-touché papier, c’est un peu étrange sous les doigts mais l’effet est bel et bien là
-lecture très agréable
-on peut changer la taille de la police 
-un accès à wikipédia  (on ne sait jamais) 
-si vous lisez dans une autre langue et que vous butez sur des mots, un petit logiciel peut vous donner une explication pour que vous en compreniez le sens (et dans la langue dans laquelle vous êtes en train de lire) juste en laissant le doigt appuyer longtemps sur le mot.
-ça ne pèse rien, très pratique pour la glisser dans son sac
-la batterie tient incroyablement longtemps (je lis dessus tous les jours et je ne la recharge que toutes les deux voir trois semaines)
-ça prend moins de place dans la bibliothèque 
-un grand choix de classiques gratuits
-un prix, parfois considérablement, réduit par rapport aux livres papiers

Alors évidemment, ça n’a pas le même charme. Pas de jolie couverture et ça rend moins bien dans votre jolie bibliothèque mais je suis réellement séduite et je ne peux plus m’en passer ! 
Je vois que cette personne sont gênées par la disposition typographique sur l’écran, mais je n’y avais prêté attention avant qu’on me le dise, ça ne m’empêche pas d’apprécier mon livre.  

Mon seul regret : je me suis définitivement trompée de model de Kindle ! 

La mienne n’a pas la lumière intégrée et cela me manque vraiment énormément, souvent insomniaque j’aimerai bien lire la nuit dans mon lit sans allumer la lumière (ça ne serait pas très gentil pour la personne qui dort à côté de moi) et me cacher sous la couette avec une lampe torche aveuglante : très peu pour moi merci. 

Pour l’instant je n’ai pas le budget mais je pense que la Kindle Voyage serait vraiment parfaite pour moi. Sachant que j’ai déjà rentabilisé ma liseuse (avec les économies effectuées sur les livres que j’ai lu) .

J’espère que mon avis sur la question vous aura plu ! 
Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne journée pleine de lecture ! 

samedi 20 juin 2015

Misery, Stephen King





A propos :

Auteur: Stephen King
Genre : Thriller / roman
Langue originale: Anglais (américain)
Parution américaine: 1987
Parution française : 1989
Nombre de pages : 391

Je l’ai lu :

. en Anglais
. sur liseuse (kindle)

Les personnages principaux:

Paul Sheldon :

Paul est un écrivain New-Yorkais, auteur d’une série de roman à succès Misery, une histoire romantique qui se passe au XIXem siècle et dont le personnage principal est Misery Chastain . Il a la quarantaine, doublement divorcé, et il a tendance à abuser de la boisson.
Paul n’en plus de Misery, le dernier livre de la série publié il y a peu. Il vient de terminer le manuscrit de son nouveau livre, d’un genre nouveau pour lui, Fast cars, et décide de prendre sa voiture. Une tempête de neige fait rage dehors et notre héro est victime d’un terrible accident de voiture. Lorsqu’il reprend conscience il se trouve dans un lit, chez Annie Wilkes ,sa plus grande fan, les deux jambes brisées. Privé de ses jambes, de téléphone, de sa liberté, il est le prisonnier d’une femme qui ne jure que par Misery


Annie Wilkes :

Elle est la fan numéro 1 de Paul, et surtout de Misery Chastain. Lorsqu’elle le découvre, lui et sa voiture accidentée, elle décide de le ramener chez elle plutôt que d’appeler les secours. Ancienne infirmière, elle pense savoir parfaitement comment bien s’occuper de lui.
C’est une femme torturée, probablement psychotique et paranoïaque. L’étendue de sa folie et de son addiction à Misery est absolument angoissante.
Cruelle, elle pense pourtant agir pour le bien de Paul (et surtout de Misery).
Le personnage le plus angoissant que j’ai rencontré au cours de mes lectures…


Misery , Ian & Geoffrey :

Ils appartiennent aux romans Misery dont ils sont les héros, nous auront l’occasion de lire leurs aventures presque en parallèle lorsque Paul écrira son nouveau livre Misery’s return spécialement écrit pour Annie…

Résumé (sans spoiler) et mes impressions sur le livre :

Nb : ayant lu le roman en anglais il est possible que certaines expressions et références que j’utiliserai soient différentes dans la version française.

L’histoire se passe dans les années 80 ;
Paul Sheldon, auteur de la célèbre série de livre à succès Misery  (dont le dernier tome vient de paraître) vient de terminer le manuscrit de son nouveau roman, Fast cars, lorsqu’il est victime d’un terrible accident de voiture dans le Colorado. Il  survit et se réveille, les deux jambes horriblement brisées, chez une femme qui se présente comme Annie Wilkes, sa fan numéro 1 et sa sauveuse qui s’occupe de lui depuis deux semaines. Elle n’a pas prévenue les secours, elle veut s’occuper du créateur de Misery Chastain elle-même.
Elle finit justement le dernier roman publié de celui-ci , Misery’s child, et n’apprécie pas du tout la fin. Et quand Annie est contrariée, elle est dangereuse et violente. Elle va « demander » à Paul d’écrire un nouveau roman, Misery’s return, rien que pour elle, sa plus grande fan. Elle considère qu’il peut bien faire ça pour elle et qu’il lui est redevable.
Paul est en réalité prisonnier d’une femme dérangée, qui n’hésitera à employer la violence ou à le priver de cachets antidouleur (dont il est devenu accro).Elle exercera sur lui une torture physique et psychologique sans nom. Pour autant elle sera toujours persuadée soit de bien faire, soit que tout est de la faute de Paul. Il se retrouvera à écrire dans une ambiance pesante et effrayante, sur une machine à écrire (dont il manque la lettre n…)
Annie vivant au milieu de nulle part, crier à l’aide ne le sauvera pas…

................

Voilà un livre que j’ai réellement dévoré, Stephen est un maître de l’intrigue, je ne pouvais que me prendre au jeu ! Est-ce que Paul va s’en sortir ? Est-ce qu’Annie va aimer le nouveau livre ? Que va-t-elle faire à Paul si elle n’aime, de nouveau, pas la fin ? Jusqu’où peut aller sa folie ? Va-t-il pouvoir sortir de là un jour ? Va-t-il survivre à ses blessures ?
Le fait qu’il manque une lettre à la machine à écrire m’a amusée, on peut ressentir l’agacement du personnage face à cette avalanche de coups du destin. D’ailleurs je me suis beaucoup attachée au personnage de Paul, qui va tenter de s’évader mentalement tant bien que mal et qui se posera certaines questions cruciales.
Je n’en dis pas plus, si mon petit résumé vous a plus je vous invite grandement à faire connaissance avec Annie…